LE CHEVALIER À L’ARMURE ROUILLÉE

Contribution La Griffe  Lorraine

Rubrique Métaphysique

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲△△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

Un coup éditorial pour mous du bulbe, psychologue de maternelle, ou moraliste convenu… Mais de nombreuses ventes.

C’est l’histoire d’un chevalier, aveuglé par l’orgueil, délaissant sa famille et ne parvenant plus à retirer son armure. Heureusement Merlin est là pour l’aider à trouver le « bon » chemin, et à force d’épreuves, de remords, de larmes, de mièvres pensées larmoyantes et sirupeuses, le brave chevalier va quitter son armure pour devenir non pas un autre homme, mais son vrai « soi », son homme intérieur qui est forcément bien plus sympathique et éclairé que l’abruti extérieur !

L’auteur, Robert Fisher est décédé, donc inutile d’en dire du mal, il n’en profiterait pas et c’est tant mieux, ça le tuerait.

C’est le genre de texte qui utilise tant d’autres références que l’on se demande si c’est une blague, du plagiat ou du vol pur et simple. L’histoire est simplette, le scénario tient en trois phrases, l’écriture est coquebine.

Le reste n’est que réutilisation de différents principes de conte de fées, plus ou moins ésotériques, avec un chevalier « nounours » et débile, il ne lui manque que Rossinante et Sancho Panza.

Sur le principe du voyage initiatique, on passe par la mort du vieil homme, les scories, la mue, les voyages, les épreuves, le dépouillement, les prises de conscience, la nouvelle vie, l’accès au « Moi, surmoi, Soi, etc. » bref, un vrai petit parcours comparable à une vie maçonnique, mais tellement « gnangnan » que ça en est insupportable. Ça ressemble à un manuel de rite anglo-saxon : « … par le cœur… » et puis… c’est tout !

Passez votre chemin et économisez votre temps en évitant de lire ce « petit prince » de pacotille, c’est encore plus pénible que l’original, car si l’essentiel est invisible pour les yeux, le cœur aussi peut-être aveugle… Mais ça n’évite pas la nausée pour autant.

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