L’ÉPOPÉE DE LA FRANC-MAÇONNERIE - « LES SŒURS DE LA FRATERNITÉ »

Contribution La Griffe Hauts-de-France

Rubrique BD/Polars

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

Ce dernier tome débute de nos jours par quelques moments d’une vie de famille dont la mère, Franc Maçonne, présente dans sa Loge une rétrospective de la Franc Maçonnerie féminine. Le mari et les deux enfants ignorent cette appartenance.

Le premier des trois rappels historiques nous compte la vie de Sabina Von Stenbach, tailleuse de pierre, sur le chantier de la cathédrale de Strasbourg en 1318. Nous partons ensuite en 1712 en Irlande où Elisabeth Saint Leger devient la première femme Franc Maçonne puis au XVIIIème siècle, où les femmes, après avoir tenu des salons littéraires, ont obtenu la possibilité de se réunir dans des Loges d’adoption, Loges mixtes « contrôlées » par des Frères.

En 1882, Maria Desraime est initiée et onze ans plus tard, la Grande Loge symbolique écossaise mixte est fondée sous le nom de « Droit humain ».

Et c’est au début du XXème siècle que la Grande Loge de France autorisa des Loges d’adoption uniquement féminines, fondement de l’Union maçonnique féminine de France qui prendra en 1952 le nom de Grande Loge Féminine de France.

En revenant à la vie de famille évoquée précédemment, la sœur se dévoilera à sa famille alors que son mari avait pris, de son côté, la décision de rejoindre la FM.

L’épopée se termine avec la dépose des trois pierres à Jérusalem par trois sœurs dont celle suivie dans cette BD. (Pour mémoire, dans le tome I, l’architecte Hiram narre l'arrivée sur le trône de David de Salomon qui se voit confié une pierre sur laquelle est gravée un message de Dieu. Cette pierre se voit cassée en trois parties qui vont avoir des parcours différents lors de cette épopée.) Les pierres retrouvent leur place dans un mur du Temple, mettant fin à l’épopée.

Comme dans les tomes précédents, la deuxième partie réalisée par Jean-Laurent Turbet nous apporte quelques repères historiques : la Maçonnerie d’adoption, la création des différentes Obédiences féminine et mixte et bien sûr les portraits des FM féminines les plus célèbres.

Dernier de la série « L’épopée de la Franc maçonnerie », cet ouvrage est, comme les précédents, d’un accès facile pour les profanes qui trouveront un intérêt certain à cette histoire romanesque mêlant fictions et réalités historiques. Ce douzième tome toujours peu intéressant pour les initiés en quête de recherche spirituelle fait découvrir l’arrivée des femmes en FM.