TOTALITARISME ET BANALITÉ DU MAL

Contribution La Griffe Est-parisien

Rubrique les Incontournables

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲△△

Rapport avec le rite ▲▲▲▲△

L’ouvrage se présente comme un recueil de dialogues entre Hannah Arendt et des philosophes. Une exploration de la pensée de l’auteur sur les mécanismes entrant dans la relation entre les différentes formes de totalitarisme engendrant le mal.

Le bien présenté comme une antériorité absolue, il précède la liberté de choix au sens  politique.

Les textes suivent une progression sur ce thème, et à ce titre :

Les régimes totalitaires postulent une vérité cachée, matérialisée par une propagande expliquant la réalité conforme à la loi de la nature ou de l’histoire.

L’auteur explique clairement la banalité du mal par la crise. C’est une recherche des origines du totalitarisme. Elle développe dans son récit la recherche de sortie de crise par l’amour du genre humain.

C’est une domination globale sur tous les plans par le travail, l’œuvre et l’action en globalisant l’économie qui conditionne la vie.

Elle développe sur un plan culturel et social une destinée à édifier par un monde commun (patrimonial).

Le plan politique est conditionné par la pluralité des êtres, des états, indispensables à la promotion de l’égale liberté des humains, des peuples et des états, un monde de pluralité indissociable d’un monde de liberté.

Hannah ARENDT de par son vécu personnel dans un régime totalitaire a largement contribué à une des plus magistrale réflexion philosophique sur ces phénomènes sociaux, en balayant l’ensemble du spectre de ce qui constitue la vie en commun de l’humanité.

Une thèse précieuse en prise directe avec nos rituels sur les valeurs cardinales et théologales. Au fil des pages nous sommes alertés sur les actions potentielles conduisant vers la destruction du monde commun fait de pluralité, un rappel sur le devoir de présence au réel et d’altérité sociale, une capacité de discernement et l’exigence pour défendre nos valeurs.

Pour conclure : c’est sans surprise que Hannah Arendt rejoint René Girard et Henri Hude pour affirmer l’absolue nécessité de faire preuve d’altérité, d’amour et de respect des diversités culturelles pour résoudre les crises.

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