
La liste des finalistes pour le prix des Rencontres Ecossaises 2025 comportent les 12 ouvrages ci-dessus.
Le lauréat sera dévoilé lors de la 41ème session des Rencontres Ecossaises au Centre des Congrès à Angers.
Des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous.
Automobilistes, motards, scoutards, mes Frères, vous représentez la classe des itinérants, qui, au-delà des obstacles, constitués par les traditionnels embarras de Paris dénoncés par Boileau, doivent désormais composer avec la frénésie de travaux de voirie qui semble avoir saisi le pays depuis les grandes métropoles jusqu’au moindre hameau dont les édiles mettent un point d’honneur à perforer le bitume de leur unique rue pour le plus grand déplaisir de leurs commerçants et de leurs habitants.
J’imagine que, comme moi, vous pestez devant tant de rues barrées pour travaux non signalés; percements de trous, si rapidement que même les applications les plus modernes, ne parviennent pas à les identifier tant leur creusement est soudain.
Vous zigzaguez donc, entre de jolis murs de béton extrêmement décoratifs, qui vous donnent l’impression de circuler dans un circuit de karting, sans oublier les trous que l’on découvre au dernier moment, bordés de charmants rebords en béton aux coins aiguës, visant ostensiblement vos pneus ou le bas de caisse de votre véhicule. Ces derniers étant probablement financés et sponsorisés par le syndicat national des carrossiers.
J’oubliais, les changements de voies inattendus pour vous faire circuler, désormais à gauche, vague regret, sans doute d’un urbaniste nostalgique de « à nous les petites anglaises ».
Tandis que je m’interrogeais sur les raisons de cette soudaine, passion pour les fouilles dans la chaussée, et cette folie des trous que j’imaginais dictée par la recherche d’hydrocarbures en cette période de disette énergétique, un Frère bien informé m’en a livré le secret (maçonnique, bien sûr).
Ce qu’ils font m’a-t-il dit, c’est qu’ils visitent l’intérieur de la terre à la recherche d’une pierre cachée.