Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Métaphysique

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲△△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲△△△

Kankyo Tannier est une nonne bouddhiste qui vit dans l’est de la France, je ne sais pas s’il s’agit de son nom « originel » ou si elle a fait  comme les moniales catholiques qui changent de patronyme au moment de leur ordination.

Cette nonne bouddhiste française nous parle du silence, sous toutes ses formes, le silence profane, le silence intérieur, le silence de l’action, celui qui fait du bruit, celui qui permet l’accès spirituel, etc.

C’est un livre sans prétention et c’est ce qui le sauve, c’est frais et sincère. Pour le reste je m’attendais un peu à autre chose que des « remèdes de grand-mère » et de la psychologie de comptoir. Le texte vacille entre l’autobiographie et le livre de développement spirituel. La fin du livre devient désagréable, on s’approche tout doucement, mais sûrement, du nihilisme wokiste. Les animaux et le végétarisme portés au pinacle au même titre qu’un Pierre Rabbi, exploiteur devant l’éternel.

Non, finalement, c’est sûrement quelqu’un de très sympathique, mais c’est très léger, trop léger, son chapitre entier sur la solitude n’arrive pas à égaler l’épaisseur, la hauteur d’esprit une demi-phrase de Jacqueline Kelen sur le même sujet.

Je pense que Kankyo, conférencière renommée, partage sa vie avec bonheur et que beaucoup vivent sa vie par procuration. Mais comme dirait Onfray à Yann Moix : « … il ne faut pas vous essayer à la pensée, ce n’est pas fait pour vous »

Pour prendre à contrepied le curieux besoin qu’ont les marins de faire des phrases, il m’apparaît important de faire « silence ».

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