Contribution La Griffe Aquitaine

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

Nous voici de nouveau avec un roman/historique. En même temps, un roman avec ce que cela implique d’imagination et souvent d’aventures, couplé avec l’Histoire ou plus exactement la petite histoire. Petite histoire qui rencontre à l’occasion la grande Histoire celle des dates, celle reconnue par les historiens « sérieux », bref l’Histoire que l’on apprend, je corrige immédiatement, celle que l’on apprenait à l’école voire au lycée….

Roman donc qui se lit aisément, c’est assez plaisant et l’on ne s’ennuie guère mais qu’en est-il de l’Histoire ? Est-ce la réalité ou un mélange d’histoires et d’Histoire. Difficile de le dire sans risque d’erreur.

En effet, Madame KORICHI nous affirme avoir retrouvé la copie in extenso du livre de Spinoza « L’Ethique ».

On sait que Spinoza a renoncé, de son vivant, à publier cet ouvrage. Pour l’auteur de « Spinoza code », Spinoza aurait remis une copie de « L’Ethique » à un certain Baron Ehrenfried Walther von Tschimhaus – mathématicien allemand fort brillant- qui aurait emporté avec lui cette copie à travers ses voyages en Europe : Amsterdam, Londres, Paris, afin de faire connaître, discrètement souvent, la pensée de Spinoza.

Bien évidemment, c’est l’Histoire, Spinoza meurt en 1677 et, par chance, le Baron devient le seul dépositaire du livre, en l’espèce une copie, c’est la petite histoire.

Par un heureux hasard, que je ne livrerai pas, le livre est retrouvé au Vatican dans les archives de l’Inquisition.

Madame KORICHI, véritable Sherlock Holmes, suit pour nous les pérégrinations de cette copie (codex numéroté Vat Lat 12888), enfermée dans « une boite cartonnée d’un blanc velouté, dont la tranche transparente, laisse voir l’arête de onze cahiers rassemblant 133 feuillets et une vieille étiquette …Pas de titre pas de nom d’auteur ».

Au passage notre écrivain expose la pensée de Spinoza, les philosophies qui lui étaient hostiles et les milieux intellectuels et scientifiques de l’époque.

Le livre est plutôt bien fait, comme je l’ai dit, d’une lecture aisée. Un vrai roman avec un peu- beaucoup de profondeur quand même.

Cela nous apporte- t- il quelque chose à propos de Spinoza ? Rien de ce que nous ne savions déjà.

Dans la veine d’un ouvrage comme celui d’Umberto Eco, c’est la mode du moment. Agréable.

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LE SOLDAT DÉSACORDÉ