LA MÉCANIQUE QUANTIQUE AUTREMENT
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Hors-Normes
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲△△△
Facilité de lecture ▲▲△△△
Rapport avec le rite ▲▲▲△△
Il ne suffit pas d’avoir un nom à consonnance slave, d’avoir écrit des ouvrages sur la mécanique quantique et même de l’enseigner pour être pertinent dans un domaine aussi étrange que celui de la mécanique quantique dont un des fondateurs avouait que personne n’y comprenait rien. Tentant d’expliquer les phénomènes de ce monde des particules, Bobroff utilise des allégories peu claires et promet au lecteur que son ouvrage est garanti sans équations. Hélas il est bien obligé d’en venir à exposer une des plus complexe, celle de la fonction d’onde de Schrodinger.
L’auteur qui a fait du quantique son métier est partisan, et donc non objectif. Il mélange allègrement le principe d’exclusion de Pauli, le principe d’incertitude d’Einsenberg, les travaux de Louis Broglie, les notions de continu et discontinu etc. pour donner à ces propos plus de poids…Pour en être physicien on n’en est pas pour autant philosophe. J’en donne un exemple : On ne peut à la fois voir une particule et connaître ses propriétés (principe d’incertitude d’Einseberg) dés lors que l’on soumet une particule à sa mesure, on assiste, selon Bobroff à l’effondrement de l’état quantique de la particule ce que l’expérience infirme. Pour un grand nombre de physiciens la théorie quantique ne serait qu’une théorie de l’information. Il ne suffit pas de touiller les différentes interprétations et théories pour construire un système global qui viendrait mettre à bas la relativité d’Einstein. Bien des phénomènes se comprennent par des calculs de probabilité. Bien sûr l’intrication existe et se manifeste de façon instantanée, ce qui semble en contradiction avec la vitesse limite C de la lumière que l’on ne peut dépasser. Mais faut-il encore comprendre les subtilités de la relativité d’Einstein qui pose justement la relativité du temps et des dimensions, ce qu’avait compris Langevin mais qui, visiblement échappe à notre auteur.
Dans le fond que reste-t-il de tout cela, sinon le caractère discontinu des éléments constitutifs des particules, et l’existence de « paquets » c’est-à-dire de constantes mesurables. Les philosophes grecs avaient subodoré tout cela, et Démocrite avait le premier parlé d’un monde ultime insécable nommé A Tomos, le tout sans aucun appareillage et théories complexes.
Je déconseille vivement la lecture de cet opuscule qui ne fera qu’ajouter de l’ombre et de la confusion.