LA SAINTE TUNIQUE D’ARGENTEUIL
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Hors-Normes
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲▲▲
Rapport avec le rite ▲▲▲△△
Merci d’avoir patienté. Le temps ne compte pas pour le croyant en l’Éternel, comme pour l’athée qui n’en a cure.
Nous avons dégrossi dans la première partie ce que l’on sait du parcours de la tunique d’Argenteuil. Des périodes lacunaires demeurent, et tout texte comporte sa part d’interprétation. Bref, si c’est déjà beaucoup, est-ce suffisant ? La foi est-elle aveugle et le charbonnier siègera-t-il à la droite du Seigneur ? Ces quelques fibres, par qui furent elles portées ?
La science réfutera ou confortera-t- elle les écrits et suppositions ?
Les premières investigations scientifiques datent de 1882 et se poursuivent jusqu’au microscope électronique en 2005 et au-delà.
La « chemise de dessous », recousue sur une étoffe de soie, n’eût de cesse d’être re-décrite, comparée, microscopée; bref cartographiée et ce de façon de plus en plus pointue au fur et à mesure de l’avancée des techniques d’analyse et des connaissances nouvelles, tous domaines confondus :( tissage, tissu, pollens, groupe AB, hématies, champignons …)
En 2004, l’analyse au carbone 14 data le vêtement entre 530 et 650…Énorme déception ! La relique, polluée par 2000 ans d’existence et de traitements divers se prêtait elle à ces résultats (d’ailleurs non concordants avec un second prélèvement, dont les spécialistes doutèrent qu’il fût adapté) ?
L’étude de la relique continuera, ajoutée, et ce point est capital, à celle comparative du linceul de Turin, et du suaire d’Oviedo. Les similitudes entre les trois reliques (infalsifiables) conduisent, par concordances répétées et avérées à un seul et même supplicié, en Palestine, au début de notre ère.
Disparu, il nous en reste ces trois témoignages, témoignages libres car la preuve apportée… reste la part profonde.
La finalité de tout témoignage n’est-elle pas, en fin de compte, de nous éprouver.
La Vérité ne se cache pas toujours dans la démonstration mais ressort de l’intime conviction.
Alors, certitude ou interrogation ? Car « des choses nous ne connaissons que le phénomène, c’est à dire l’apparence » et si « l’inintelligible c’est l’absurde, l’incompréhensible c’est le Mystère ».