LA VIE DES MAÎTRES
Contribution La Griffe Poitou-Sèvres
Rubrique Métaphysique
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△
Facilité de lecture ▲▲▲▲△
Rapport avec le rite ▲▲▲▲△
Cet ouvrage est l’un des quelques livres que Baird Thomas Spalding (1872-1953) a écrit et, pour ce qui est de «La vie des Maîtres», a fait traduire et éditer en France par les Éditions Laffont en 1972.
Baird Thomas Spalding est un auteur Anglais, passionné par tout ce qui touche à l’ésotérisme et la spiritualité.
Ce livre est une fiction spirituelle qui raconte une expédition à laquelle il prit part en 1894 avec une équipe de onze scientifiques en Inde, au Tibet, au Népal et jusqu’en Chine afin de rencontrer des maîtres de la pensée orientale aux facultés intellectuelles et physiques réputées extraordinaires.
Ces échanges avec ces maîtres de sagesse avaient pour objet de conduire les membres de cette expédition à découvrir la vraie nature de leur «désert intérieur», à partir de ce que Mircéa Eliade a appelé «La conscience d’une unité spirituelle de l’humanité».
Ce livre est un voyage initiatique qui guide les hommes de ce corps expéditionnaire sur un chemin dont les contours se précisent à la lumière des secrets qui se dévoilent et se manifestent à eux, dans toute la magnificence de leurs mystérieuses beautés.
Le lecteur de cet ouvrage est conduit à côtoyer des notions telles que celles de l’âme, du corps et de l’esprit, de la volonté, de l’idéal divin, de l’Esprit de Dieu, du Bien. Mais encore de Dieu, de Jésus-Christ, du Dalaï-lama, de Salomon, et de bien d’autres encore.
Cette œuvre de Spalding n’a pas la prétention de montrer, comment les religions, les croyances, les rites et les mythes ont contribué à expliquer l’expérience du sacré qui, depuis la nuit des temps, structure les consciences individuelles de l’humanité. Cet ouvrage se rapproche davantage de l’esquisse d’une histoire secrète des religions, comme a pu le faire, au XIX° siècle, Édouard Schuré dans un ouvrage paru sous le titre «Des Grands Initiés».
Néanmoins la lecture de ce récit, habilement rapporté, est agréable et invite à se laisser bercer jusqu’à la fin de cette relation, par la qualité d’un verbe et la légèreté d’un style qui donnent de la couleur et du dynamisme au texte.
Cet ouvrage ne cherche pas à débusquer une quelconque vérité, mais à inviter le lecteur à sélectionner ce qui lui convient dans les pages de ce livre et à retenir ce qu’il a aimé de cette aventure fantasmagorique.