LA DERNIÈRE FOIS QUE J’AI RENCONTRÉ DIEU
Contribution La Griffe Aquitaine
Rubrique Métaphysique
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△
Facilité de lecture ▲▲▲▲▲
Rapport avec le rite ▲▲△△△
Franz-Olivier GIESBERT est étonnant car il peut se trouver dans des endroits où nous ne pensions pas qu’il serait.
Sous son apparence gouailleuse, d’intellectuel branché il sait se montrer tel qu’il est vraiment c’est-à-dire un homme sensible qui n’hésite pas à nous faire partager ses réflexions intimes et sa spiritualité.
Dans cet essai où le souvenir de sa mère qu’il chérissait est toujours aussi présent, il nous soumet sa perception de Dieu et nous parle de sa foi.
Dès le départ il précise au lecteur que ce livre n’est nullement « un ouvrage de théologie » mais une réflexion sur la foi en général et celle du charbonnier en particulier.
Il nous livre son expérience de la présence de Dieu qu’il ne voit pas comme le commun des mortels mais qu’il ressent dans certains moments de son existence. Il est convaincu à l’inverse de certains intellectuels, scientifiques de tous bords, que Dieu existe et que le rejeter démontre une sorte de petitesse d’esprit ainsi que d’un ego surdimensionné qui consiste à faire de l’homme un être supérieur qu’il n’est pas surtout devant l’immensité de l’univers dans lequel il évolue.
F-O GIESBERT tout au long de cet ouvrage analyse les différents courants de pensées spiritualistes et philosophiques pour démontrer que Dieu est et que l’homme qui est une création récente soit entre 4 à 7 millions d’années dans un monde qui a plus de 370 millions d’existence ne peut par narcissisme vis-à-vis des autres créations terrestres se substituer au Créateur.
Il passe en revue les penseurs qui nous inspirent tous notamment Platon, Epicure, Plotin, Maître Eckhart, Giordano Bruno, Spinoza dont il se dit disciple, Descartes….
Il égratigne au passage l’Eglise de Rome qui à l’instar des fondamentalistes musulmans faisait une lecture trop littérale des écritures refusant de prendre en compte les progrès scientifiques et de ce fait commettait les pires bévues et crimes.
Au passage tout en s’attardant longuement sur Saint François d’Assises dont il partage la vision de Dieu par rapport au monde vivant il n’hésite pas en tête de chapitre d’écrire : « François d’Assises saint et voyou ». C’est du GIESBERT tout craché !
Cet essai est hymne au panthéisme si cher à Spinoza
Les mots simples de l’auteur pour décrire ce qu’il ressent de la réalité divine, pour nous faire part de sa foi sans laquelle il ne pourrait vivre ne peuvent que guider le lecteur à se poser les bonnes questions pour vivre en harmonie avec tout ce qui l’entoure.